Les phases de hausse et de repli font partie intégrante des cycles boursiers. Si les premières font le bonheur des investisseurs, les secondes, elles, peuvent les plonger dans un tourbillon d’émotions et parfois ébranler leur confiance dans les marchés.
Les quelques données suivantes peuvent aider à mieux comprendre ces cycles et à les mettre en perspective.
Trois concepts clés
D’abord, quelques définitions de base.
Un marché haussier est une période durant laquelle un indice boursier croît d’au moins 20 % par rapport à son dernier creux. Ce point de repère de 20 % est symbolique : l’indice peut être en hausse pendant plusieurs mois ou années avant d’être officiellement en situation de marché haussier. Certains analystes préfèrent définir cette phase comme une période de hausse jusqu’à un prochain sommet, après une chute d’au moins 20 %.
Un marché baissier désigne la situation inverse : une période durant laquelle un indice baisse d’au moins 20 % par rapport à son dernier sommet. Ce point de repère est lui aussi symbolique et l’indice peut être en baisse prolongée avant d’entrer officiellement en situation de marché baissier.
Enfin, une troisième notion, tout aussi importante, est celle de correction boursière. On parle ici d’une baisse moins importante – généralement d’au moins 10 % – de l’indice boursier. Si la correction se prolonge au point d’atteindre 20 %, elle devient un marché baissier.
Avantage : marchés haussiers
Quelle est la fréquence des uns et des autres? Entre 1957 et 2022, la Bourse canadienne a connu 10 marchés de type haussier et 10 marchés de type baissier…